L’Ourthe, comme tous les cours d’eau, sort parfois de son lit. Elle fait donc l’objet d’un monitoring permettant de savoir a tout moment si il y a un risque d’inondation ou non. En fonction de l’importance du risque, le territoire est caractérisé par différentes phases :
étiage – normale – pré-alerte de crue – alerte de crue.
Pour avoir accès aux conditions actuelles
> Site Infocrue

Des cartes ont été édités par le SPW afin de caractériser les zones d’inondations en fonction de divers critères:
> Aléa d’inondation
L' »Aléa d’inondation par débordement de cours d’eau et par ruissellement » représente des valeurs d’aléa d’inondation. Celles-ci sont déterminées par la combinaison de deux facteurs : la récurrence (période de retour ou occurrence) d’une inondation ou d’une pluie à l’origine du ruissellement et son importance (profondeur de submersion ou débit de pointe). Ces valeurs peuvent être très faible, faible, moyenne ou élevée.
La carte de l’aléa d’inondation représente donc des zones et des axes où il existe une probabilité d’inondation, même aux endroits où aucune inondation n’est historiquement connue. Inversement, l’absence d’une zone d’aléa ou d’un axe sur la carte ne peut garantir que cette partie de territoire soit à l’abri de toute inondation. En effet, il peut se produire d’autres types d’inondation que le débordement de cours d’eau ou le ruissellement repris dans le cadre de cette cartographie.
Cette carte ne concerne pas les inondations trouvant leur origine dans du refoulement d’égout, de la remontée de nappe phréatique ou de phénomènes apparentés.
> Zones inondables
Cartographie des zones inondables pour une crue de faible probabilité, pour une crue de probabilité moyenne et le cas échéant pour une crue de forte probabilité voire pour un scénario extrême.
> Risques d’inondation
Cartographie des risques d’inondation montrant les conséquences négatives potentielles associées aux inondations dans les scénarios des cartes des zones inondables (crues de faible, moyenne et forte probabilité). Ces cartes prennent en compte l’emprise des zones inondables et les axes de ruissellement; les récepteurs de risque qui sont par définition toute personne, objet, terrain ou activité qui pourraient subir un préjudice ou des dommages dans le cas d’une inondation.